Éco-conseiller·ère

Conception

Le/la conseiller·ère en environnement est consulté·e sur les sujets liés à la protection de la nature, à l'environnement et à l'amélioration du cadre de vie. Par exemple, le recyclage des déchets, la qualité de l'air et de l'eau, la réduction des nuisances sonores, l'habitat, les transports, les espaces naturels... Faisant la médiation entre les décideurs publics et privés de l'aménagement du territoire, ces conseiller·ère·s envisagent les projets d'un point de vue scientifique, technique et juridique. Leur but : Proposer une réponse innovante, réaliste et respectueuse de l'environnement. Après avoir recueilli l'avis des divers partenaires (experts, usagers, élus locaux...), les conseiller·ère·s analysent et retiennent les projets les plus cohérents. Puis ils/elles recherchent les financements nécessaires, coordonnent les actions et informe les personnes décisionnaires. Selon son poste, le/la conseiller·ère·s ou la conseillère en environnement privilégiera une approche globale des projets ; ou se spécialisera dans un domaine particulier (déchets industriels, usure des sols, par exemple).

Rôle de l'écoconseiller·ère

Capable d'analyser l'impact d'un projet sur le milieu naturel et d'apporter des solutions visant à  respecter, autant que faire se peut, l'environnement, l'écoconseiller·ère travaille soit au sein d'une collectivité territoriale soit pour le compte d'une entreprise. Dans le cadre de ses fonctions, il/elle va:

• prendre connaissance d'un projet dans le respect de l'environnement et du cadre de vie sont en question,

• interroger les experts, les usagers, les élus et autres partenaires du projet,

• synthétiser les avis recueillis,

• étudier les différents projets proposés par des entreprises ou une collectivité,

• sélectionner le projet d'aménagement du territoire le plus cohérent avec le milieu naturel dans lequel il s'inscrit,

• apporter des modifications au projet dans le but d'améliorer encore les conditions écologiques,

• rechercher éventuellement des investisseurs,

• convaincre les décideurs,

• communiquer auprès des autorités,

• coordonner les acteurs du territoire sur la réalisation du projet.

Qualités requises pour devenir eco-conseiller·ère

Réduction des nuisances sonores, tri sélectif des ordures ménagères, qualité de l'air, qualité de l'eau, fluidité des transports, respect des espaces naturels? Les domaines de prédilection de l'écoconseiller·ère sont nombreux. C'est pourquoi il/elle doit être polyvalent·e et avoir accumulé toute une batterie de connaissances sur le cadre de la vie et de l'écologie.

Un·e conseiller·ère en environnement doit également disposer de capacités d'analyse autant que d'aptitudes à s'adapter. Il/elle est en effet sollicité sur des projets d'aménagement divers et variés. Mobile, dynamique et disponible sont d'autres qualités qui lui permettront de mener à bien son travail.

Être capable d'argumenter, savoir s'exprimer, être persuasif? Autant de prédispositions qu'un·e écoconseiller·ère doit posséder. Car dans ce métier, il faut convaincre les décideurs qu'il s'agisse d'élus locaux ou d'entrepreneur·e·s. Les préoccupations environnementales de l'écoconseiller·ère ne sont pas toujours en phase avec les impératifs budgétaires des décideurs.